fbpx

Livraison en point relais offerte à partir de 39€ d'achats ! 🍪

Le devenir des déchets organiques

devenir-déchets-organiques

Après avoir parlé des déchets recyclables, nous allons parler des déchets organiques. Il est très important, avant de vouloir réduire ses ordures et la quantité de déchets produits, de mieux comprendre le cycle de vie de ces déchets.

Nous, citoyen(ne)s, produisons 3 types de déchets : 

  • les déchets organiques ;
  • les déchets recyclables ;
  • les déchets ménagers.

Aujourd’hui, nous voulions vous parler plus particulièrement des déchets organiques qui sont de 2 types :

  • les déchets verts : déchets de jardin ;
  • les biodéchets : déchets alimentaires de cuisine.

Les déchets verts

Nous produisons des déchets verts en taillant notre haie ou en tondant notre gazon par exemple. Ces déchets verts peuvent être amenés en déchèterie près de chez nous et mis dans le bac spécifique aux déchets verts. Vous vous en doutez, les flux et besoins en ce qui concerne la gestion de ces déchets sont saisonniers. D’ailleurs, certaines métropoles, comme celle d’Orléans, ont mis en place différentes mesures pour faciliter le tri pour répondre au fort besoin de ses citoyens.

Plus précisément, les déchets verts sont rassemblés en déchèterie et ensuite envoyés vers les plateformes de compostage. Sur ces sites, les déchets sont broyés puis transformés en compost. Ensuite, des agents gèrent les flux et l’évolution du compost pour produire un compost de qualité. Enfin, des particuliers ou des services d’espaces verts peuvent récupérer ce compost.

Pour profiter de ce compost de bonne qualité, il nous suffit de nous renseigner auprès de notre collectivité (métropole, communauté de communes, agglomération, etc) pour connaître l’emplacement, les horaires d’ouverture et les conditions d’accès aux plateformes de compostage.

Les biodéchets

Il faut d’abord savoir que les déchets alimentaires et autres déchets naturels biodégradables constituent les biodéchets. Ces derniers représentent un tiers des poubelles des Français, une fraction trop importante. Lorsqu’on met ces biodéchets aux ordures ménagères, ils finissent enfouis ou incinérés. En plus, lors de ces traitements, les biodéchets se dégradent et libèrent des gaz à effet de serre (méthane), ce qui contribue au réchauffement climatique. Il est donc souhaitable, même nécessaire, de valoriser autrement cette ressource. Comment ? Par un geste simple et inné, en redonnant à la terre ce qui appartient à la terre.

Le premier moyen d’action pour diminuer ce chiffre est de limiter le gaspillage alimentaire.

Ensuite, on peut valoriser ce qui finit tout de même par être jeté en compostant ou méthanisant les biodéchets.

Le compostage de proximité

Nous pouvons composter nos déchets de cuisine ou restes alimentaires à la maison dans différents types de composteurs qui permettent d’obtenir un compost, utilisable au jardin pour enrichir les sols :

  • composteurs individuels de jardin ;
  • lombricomposteurs ;
  • composteurs partagés.

Les collectivités proposent souvent des prix attractifs voire une gratuité des composteurs pour les particuliers. D’ailleurs, certaines collectivités proposent même des solutions plus insolites (adoption de poules, un animal de compagnie qui permet de limiter les restes alimentaires). A nous de nous renseigner auprès de notre collectivité. Et pour aller encore plus loin,  il est possible de passer des formations diplômantes pour devenir maître ou guide composteurs. Retrouvez plus d’informations sur le site de l’ADEME.

la-méthanisation-recycler-biodéchets
@CountryPixel

La méthanisation

La méthanisation est une technologie qui permet de dégrader de la matière organique en conditions contrôlées. On peut ensuite récupérer :

  • le biogaz issu de la dégradation, que l’on valorise en électricité et en chaleur ;
  • le digestat, reste de matière organique digérée, qui peut être épandue sur les champs pour apporter un amendement organique.

La méthanisation est donc souvent utilisée à plus grande échelle pour valoriser le lisier et les déjections des animaux d’élevage. Elle reste donc une issue possible et des tests sont réalisés pour valoriser des gaspillages issus de l’industrie alimentaire par exemple.

déchets organiques
@SMICTOM Alsace centrale

Le tri des biodéchets à la source

Face à ces problématiques, la loi prévoit que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri à la source de leurs biodéchets avant 2025 

Afin de valoriser les biodéchets de celles et ceux qui ne peuvent pas composter, les collectivité doivent mettre en place une collecte spécifique, dans les années à venir. Le but ? Eviter que ces biodéchets finissent en décharge. C’est déjà le cas dans certaines villes européennes comme Barcelone ou en Angleterre. En France, des tests sont en cours pour définir le meilleur moyen de mettre en place ce tri.

Par ailleurs, certaines associations ou communes n’ont pas attendu et se lance déjà dans la collecte des biodéchets. C’est par exemple le cas de la Tricyclerie à Nantes, qui collectait initialement les biodéchets des restaurateurs à vélo pour produire du compost et se lance désormais dans la collecte des biodéchets des particuliers ! C’est aussi le cas du Centre Alsace, qui grâce au SMICTOM, peut trier ses biodéchets !

Et vous ?

Pensez-vous à amener vos déchets verts en déchetterie ?

Compostez-vous vos déchets de cuisine ?

Consultez plus d’astuces anti-gaspi sur notre librairie en ligne.

2 réponses

  1. Bonjour,

    Si je veux produire des légumes bio dans mon jardin, puis-je mettre des épluchures (Ou autres déchets organiques de légumes achetés en magasin) dans mon compost alors que les épluchures ne proviennent pas de légumes bio ?
    Si non, est-ce quand même possible de les utiliser mais alors que doit-on faire au préalable :
    – Rien,
    – Faire quelque chose de particulier pour les utiliser, avant de les mettre au compost ?

    Merci d’avance pour votre réponse

    1. Bonjour Pierre,
      Est-ce pour une consommation personnelle ou pour de la vente ? Pour plus de certitudes, on vous invite à vous renseigner auprès de l’Agence Bio.
      Si c’est pour votre propre consommation, les épluchures de légumes non bio ne vont pas contaminer vos futures plantations et récoltes. Laver vos légumes à l’eau claire et avec du bicarbonate alimentaire permettra de retirer les potentiels pesticides des épluchures. Si c’est pour en faire une activité professionnelle, l’Agence Bio ou un certificateur pourront davantage vous renseigner à ce sujet.
      A bientôt,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Continuez d’apprendre, découvrir et cuisiner…