La consommation de fruits et légumes est à privilégier pour nos enfants à celle de produits sucrés (confiseries, boissons sucrées…), salés (biscuits apéritif, plats préparés) et gras (charcuterie, fast-food…) est à limiter. Mais pourquoi ?
Un rapport de l’UNICEF de 2019 annonce que 40 millions d’enfants sont en surpoids ou obèses. Les mauvaises pratiques en matière d’alimentation commencent dès les premiers jours de vie de l’enfant.
Pourquoi un enfant développe une appétence particulière aux produits sucrés ou produits salés ? Dans l’agro-alimentaire, le sucre et le sel ont des fonctions d’exhausteur de goût naturels. Ce qui signifie que grâce à la présence de sel ou sucre, l’aliment paraît plus savoureux. L’enfant ressent donc du plaisir en mangeant cet aliment et à envie d’en remanger. En effet, les saveurs, odeurs et goûts de l’aliment ressortent avec plus d’intensité.
Mais la surconsommation de sucre ou de sel a-t-elle un impact sur leur alimentation ? Nous répondons à cette question dans cet article
1. L’impact du sucre
En cas de surconsommation, le sucre contribue à la prise de poids, au développement de diabète et de caries. C’est pour cette raison que l’ANSES (Agence Nationale de la Santé) recommande la consommation de 75 g de sucres chez les enfants âgés de 8 à 12 ans.
Les produits sucrés tout comme les produits édulcorés sont à limiter car ils peuvent modifier les préférences alimentaires à long terme. Le palais des enfants s’habitue au sucre et en redemande toujours plus. Vous avez peut-être déjà entendu l’expression “le sucre appelle le sucre”.
Le problème du sucre est qu’il empêche le cerveau de réguler la sensation de satiété. En conséquent, nous ne sommes plus capables de reconnaître la vraie sensation de faim et notre tendance à grignoter augmente. Et cela est encore plus vrai chez les enfants.
En effet, un enfant qui a été habitué à manger du sucre ressentira ce besoin de consommer sucré sur le long terme. L’institut national de la consommation montre que le sucre est dans ce cas considéré comme une drogue puisque l’enfant ressent un manque lorsqu’il n’en consomme pas.
Et au-delà de l’aspect addictif déjà pas très sain, la consommation de sucre a un autre impact sur notre organisme : lorsque le foie reçoit trop de sucre, tout ce sucre n’est pas brûlé en énergie pour le bon fonctionnement de notre corps. Le foie transforme le surplus de sucre consommé en graisse qu’il stocke. C’est un signal insulino-résistance et d’apparition de diabète.
Ca ne s’arrête pas là, le sucre aurait aussi un impact négatif sur la concentration de l’enfant et pourrait déclencher des troubles de l’humeur.
2. L’impact du sel
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande la consommation de moins de 5 g de sel chez les enfants âgés de 2 à 15 ans.
Pourquoi limiter l’apport en sel durant l’enfance ? Car un enfant consommant beaucoup de sel développera une préférence pour les aliments salés dont il est difficile de se désensibiliser ensuite. La surconsommation de sel peut également entraîner des maladies chroniques telles que l’hypertension et donc à long terme des maladies cardiovasculaires et rénales.
La régulation de la consommation de sel pour les enfants se fait tout d’abord par la réalisation de plats faits maison ou la sélection de plats préparés de marques spécialisées dans l’alimentation pour enfants avec des taux de sel limités (Yooji, Popote, Smileat …). Pourquoi ? Car les aliments ultra-transformés ainsi que les plats préparés industriels contiennent souvent une quantité de sel trop importante pour les enfants.
Il faut se méfier des aliments contenant du sel “caché”. Par exemple les pains de mie, biscuits et certains yaourts contiennent du sel en quantité qu’il ne faut pas négligé dans l’apport journalier d’un enfant. Cette petite quantité fait tout de même augmenter la dose ingérée journalière.
3. Surpoids
On considère qu’un enfant est en surpoids à partir du moment où sa quantité de masse grasse représente un danger pour sa santé. L’identification d’une situation de surpoids ou d’obésité chez l’enfant se fait en calculant son indice de masse corporelle (IMC) régulièrement. Certains signes peuvent alerter sur un éventuel surpoids chez les enfants comme l’élargissement du tour de taille ou un essoufflement rapide à l’effort.
Il est tout de même important de souligner qu’un surpoids pendant l’enfance ou le début de l’adolescence n’est pas toujours alarmant. L’augmentation de l’appétit avec la croissance n’est pas toujours corrélé avec l’augmentation de la taille et cela peut créer un surpoids momentané durant la période de l’enfance et/ou l’adolescence. Si l’alimentation à la maison est variée et équilibrée la majorité du temps, alors l’IMC s’équilibrera à la fin de l’adolescence.
En conclusion, il est important de rappeler que le sel, le sucre et les matières grasses ne sont pas à bannir des assiettes de nos enfants. Leur corps comme le nôtre en a besoin pour fonctionner et se développer. Ce sont simplement des nutriments qu’il faut privilégier de bonne qualité et qu’il ne faut pas manger sans modération.
Les marques industrielles orientées vers les enfants utilisent des outils marketing pour donner envie aux enfants de consommer les produits de leurs marques. Des packagings colorés, des publicités drôles et enfantines, des mascottes rigolotes font parties de ces outils marketing. Prenez le temps de vérifier les taux de sucres (privilégiez ceux avec un taux <20g/100g), de sel (privilégiez les produits sans sel jusqu’à 3 ans), d’acides gras saturés (privilégiez ceux avec un taux <8g/100g).
On peut également noter que les préférences alimentaires des enfants sont souvent orientées en fonction de leur environnement et cadre de vie. C’est pourquoi il est important de les sensibiliser à l’alimentation dès leur plus jeune âge. Il existe aujourd’hui de plus en plus de livres qui abordent le sujet de façon simple et ludique.
Tous les produits de notre marque In Extremis respectent ces règles avec des biscuits petit-déjeuner réduits en sucre (-40%) et des biscuits apéritif réduits en sel (-47%) et acides gras saturés (-83%).